LETTRE PASTORALE DU SAINT-SYNODE DE L’ÉGLISE ORTHODOXE ROUMAINE pour DIMANCHE DE L’ORTHODOXIE 2015

La foi véritable et la véritable bonne conduite dans l’ascension spirituelle du saint Carême de Pâques.

   

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LETTRE PASTORALE
DU SAINT-SYNODE DE L’ÉGLISE ORTHODOXE ROUMAINE,
DIMANCHE DE L’ORTHODOXIE DE L’AN DE GRÂCE DU SEIGNEUR 2015

La foi véritable et la véritable bonne conduite
dans l’ascension spirituelle du saint Carême de Pâques

  
À LA SAINTE COMMUNAUTÉ MONASTIQUE, AU REVEREND CLERGÉ ET AUX FIDÈLES BIEN AIMÉS DU PATRIARCAT ROUMAIN

Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu Père, Fils et Saint Esprit,
et de la nôtre, bénédiction paternelle !

Révérends pères, bien-aimés fidèles,

Après plus d’un siècle de tourments au sein de la Sainte Église, tourments provoqués par les adversaires des saintes icônes, le Synode de Constantinople, qui s’est tenu en l’an 843, à la demande de l’impératrice Théodora et du patriarche Méthode de Constantinople, a rétabli la paix et le calme en réaffirmant les décisions des sept synodes œcuméniques, y compris le dogme qui permet la vénération des saintes icônes. Ce dogme avait été formulé, lors du VIIème Synode Œcuménique de Constantinople (787) en conformité avec les Saintes Écritures et avec la pratique ancestrale de l’Église. Dans la mesure où chacune des hérésies condamnées à cette occasion contestait un aspect ou un autre du salut acquis par l’incarnation du Fils de Dieu et alors que l’hérésie iconoclaste avait pour cible le salut dans son ensemble, le rétablissement du culte des icônes ne représente pas une victoire isolée, mais le triomphe de l’Orthodoxie toute entière.

« La catastrophe de l’iconoclasme a requis un effort de résistance considérable, l’unification de toutes les forces de l’Église, le sang de ses martyrs et de ses confesseurs, l’expérience et la sagesse des Pères défenseurs des icônes, la foi inébranlable des fidèles qui ont vécu la vraie foi»[1]. Alors, en leur mémoire et pour fêter le triomphe de la vraie foi contre toutes les hérésies, à partir du 11 mars 843, sans interruption, le premier dimanche du saint Carême de Pâques, l’Eglise Orthodoxe célèbre, tous les ans, le Dimanche de l’Orthodoxie chantant : « la louange à l’icône s’élève vers le Seigneur […] Pour cela, nous louons avec amour les icônes de notre Sauveur Jésus Christ et de tous ses saints pour que, sous leur inspiration, nous ne soyons plus jamais soumis à la tentation de l’impiété. »[2]

L’icône est une manifestation visible de l’invisible et n’existe pas en elle-même. C’est la voie qui nous mène vers d’autres personnes, c’est un objet saint qui nous montre la présence de notre Sauveur Jésus Christ, de la bienheureuse Mère de Dieu et des saints, tel que cela a été affirmé par le Synode de Constantinople en l’an 869 : « L’icône nous annonce et rend présent ce que l’Évangile nous annonce par la parole »[3].

L’icône est une mémoire visuelle et une représentation de la réalité historique de notre Sauveur Jésus Christ incarné, de la bienheureuse Mère de Dieu et des saints, une image ou un visage de ces derniers et notre Église n’a jamais confondu l’icône et la divinité. « Les chrétiens ne vénèrent pas les icônes comme si elles étaient des dieux et en les vénérant ils ne s’éloignent pas du vrai Dieu. Au contraire, par leur intermédiaire, ils sont guidés vers Dieu lorsqu’ils prient les saints représentés d’intercéder pour eux auprès du Seigneur. »[4]

Mes bien-aimés enfants dans le Seigneur,

La représentation de Dieu sous la forme de l’art iconographique est devenu possible, selon les enseignements de notre foi,  grâce à la réalité de l’incarnation du Fils de Dieu : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, - car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, - ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. » (1 Jean 1 : 1-3) La présence corporelle du Fils de Dieu dans le monde, par son incarnation, est la découverte suprême de Dieu, car dans le Christ « habite, corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2 : 9).

Les icônes témoignent, avec l’Evangile, le mystère de l’incarnation du Verbe éternel de Dieu : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (Jean 1 : 14). Si nous analysons les choses du point de vue de la théologie patristique, admirablement synthétisée par Saint Jean Damascène, l’incarnation du Fils et du Verbe de Dieu constitue le thème principal de la vénération des icônes. Saint Jean Damascène nous dit : « Nous ne commettons point de faute en représentant dans une icône le Dieu incarné, qui s’est montré sur terre, qui a pris chair et qui a habité parmi les hommes et qui, par son immense bonté, a pris la nature, la matérialité, la forme et la couleur du corps. »[5]

Par son incarnation, notre Sauveur Jésus Christ nous a donné la possibilité et le droit de Lui peindre l’icône. Il ne s’agit pas d’une représentation de la nature divine ou de l’être divin, car ce dernier est purement spirituel. Il s’agit simplement d’une représentation des diverses formes sous lesquelles Dieu ou les anges se sont montrés dans le monde. Dans l’icône, notre Seigneur Jésus Christ est représenté en tant que Dieu-Homme et, comme nous l’enseigne Saint Jean Damascène : « Je peins le Dieu invisible, non pas comme un invisible, mais comme un Dieu qui s’est montré et a été vu parmi nous en ayant pris corps de chair et de sang. Je ne peins pas la divinité invisible, mais le corps vu de Dieu ; car, s’il est impossible de peindre l’âme, il est d’autant plus difficile de peindre Dieu qui a donné à l’âme sa nature immatérielle. »[6]

Les saintes icônes sont pour nous, les chrétiens, de véritables « fenêtres vers le ciel », à travers lesquelles nous regardons vers Dieu et vers le monde invisible et à travers lesquelles Il regarde vers nous avec amour et bonté. A travers elles, nous recevons la joie de la vision spirituelle, nous voyons le ciel ouvert, ce même ciel que notre Sauveur nous a promis dans l’Evangile d’aujourd’hui : « vous verrez désormais le ciel ouvert » (Jean 1 : 51). L’ouverture du ciel donne à l’homme la possibilité de connaître Dieu et de gagner la sainteté, par la grâce du Saint Esprit, ainsi que la possibilité d’arriver à ressembler de plus en plus à Dieu.

L’icône illumine la voie de l’homme vers l’accomplissement spirituel par la sanctification de nos propres vies en allant de la ressemblance à l’image de Dieu, qui nous a été révélée par la grâce, vers une ressemblance de plus en plus grande à Dieu, par le pouvoir et par l’œuvre du Saint Esprit. Il est possible de ressembler à Dieu, comme nous le démontre la multitude de saints représentés sans les icônes, qui sont, en vérité, des icônes de la sainteté de Dieu, par la grâce et par l’observance du commandement divin : « Vous vous sanctifierez donc, et vous serez saints; car je suis saint » (Lévitique 11 : 44)

Les saintes icônes nous montrent aussi bien l’humilité que la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. L’icône de la Nativité, par exemple, nous le représente dans une hypostase d’humilité, en tant qu’enfant dans la grotte, alors que l’icône de la Résurrection nous le montre Vainqueur contre la mort, rempli de lumière et de gloire éternelle. Les saintes icônes sont une partie de la mémoire vivante de ce que le Christ a accompli sur terre pour notre salut mais aussi une vision prophétique de son nouvel avènement sur les nuages du ciel, quand les élus « verront sa face, et son nom sera sur leur front » (Apocalypse 22 : 4).

Par cette présence du Christ Sauveur Crucifié, ressuscité et glorifié, entouré de ses saints, l’icône nous prépare à la vie en communion avec l’Église, devenant un moyen de transmission de la foi, de rencontre des fidèles dans la Liturgie Eucharistique pour communier à son Corps très saint et à son Sang très pur. C’est pour cela qu’avant de communier, nous vénérons les saintes icônes, goûtant en avance la rencontre avec le Christ, celui qui a dit : « je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi » (Jean 6 : 37).

Mes bien-aimés frères et sœurs dans le Seigneur,

L’éloignement de l’homme de Dieu et son isolement vis-à-vis de ses semblables le mènent vers des modes de vies constitués d’un matérialisme pernicieux, et d’un consumérisme sans commune mesure, altérant ainsi la vie spirituelle de l’homme qui devrait toujours avoir pour modèle de vie l’amour humble de la Sainte Trinité. La persévérance dans la foi véritable (orthodoxie) et dans la véritable bonne conduite (l’orthopraxie) sont les conditions principales pour que l’homme puisse accomplir l’ascension vers la ressemblance à Dieu qui est Saint et Bon. La foi de l’homme est étroitement liée à l’accomplissement du bien, c’est-à-dire que si nous avons la vraie foi, nous devons la confesser sans cesse par une conduite juste et par de bonnes actions.

Les bonnes actions représentent la manifestation la plus sûre et la plus saine de la vraie foi. La foi s’exprime, se renforce et se manifeste à ses semblables par des faits. La foi – nous dit le saint Apôtre Jacques – « si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2 : 17). Saint Jean Chrysostome, grand théologien de l’Église, particulièrement commémoré par notre Église cette année, ajoute : « dans la mesure où les actions expriment la foi, la foi rend les actions véritables. »[7]. L’amour pour son prochain se manifeste surtout par les bonnes actions qui sont le fruit de la foi « qui est agissante par la charité » (Galates 5 : 6) et la preuve de notre foi réside dans les œuvres accomplis par amour pour le prochain, comme nous l’enseigne une fois de plus le Saint Apôtre Jacques « je te montrerai la foi par mes œuvres » (Jacques 2 : 18).
L’année 2015, proclamée par le Saint Synode « L’année commémorative de la mission de la paroisse et du monastère d’aujourd’hui », est pour nous l’occasion d’intensifier notre œuvre missionnaire, en tant que personnes vivantes du Corps du Christ, c’est-à-dire de l’Église. Ainsi, le chrétien ne peut être une personne isolée. Il est appelé à vivre dans une communion de plus en plus intense avec ses semblables, selon le modèle de la Sainte Trinité : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous » (Jean 17 : 21).

Pour accomplir la mission à laquelle nous sommes appelés, nous avons besoin de communion et d’unité absolue dans la communauté de l’église, manifestée sous ses deux formes : la paroisse et le monastère, là où s’opèrent l’illumination, la sanctification et le salut des fidèles. Il est donc important de comprendre que nous vivons véritablement dans le Christ seulement quand nous vivons en communion et en unité avec les autres, quand nous œuvrons ensemble dans le monde avec amour et en nous mettant au service de nos semblables. Lorsqu’un disciple a demandé à Abba Pimène comment faire pour éviter de juger son prochain, ce dernier lui a répondu : « Nous et les frères sommes deux icônes. Quand quelqu’un est attentif à lui-même et se juge lui-même, il apprécie son frère comme il se doit ; en revanche, quand il se croit bon, il trouve son frère mauvais »[8]. Nous n’arriverons à une réelle appréciation de notre prochain qu’en connaissant et en reconnaissant nos propres limites. Dans ce sens, la charité, c’est-à-dire l’amour du prochain, est une œuvre fondamentale de l’Orthopraxie (la bonne conduite, la bonne pratique) et devient un témoignage et une incarnation de l’Orthodoxie (la vraie foi). Nous devons toujours voir le Christ dans notre prochain et, c’est pour cela que, chaque homme est une icône vivante et concrète du Christ, le vrai Dieu et le vrai Homme : « le Christ est devenu un être humain, seul et véritable et il restera ainsi dans les siècles des siècles, un frère parmi les autres hommes. Il veille au respect de ses frères qu’il a aimés au point de devenir l’un d’entre eux » [9] nous dit père Dumitru Stăniloae. Dans la main tendue du prochain, nous devons toujours voir la main du Christ tendue vers nous. La main du pauvre qui demande rencontre la main du Christ en nous qui offre. Selon les enseignements de l’Église, l’homme n’est qu’un administrateur des biens qui sont à sa disposition et non pas leur propriétaire : « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières » (Jacques 1 : 17). Tout ce qui n’est pas absolument nécessaire à l’homme, est un surplus, comme nous l’enseigne Saint Jean Chrysostome : « Le surplus et tout ce qui est plus que nécessaire. Lorsque nous pouvons vivre décemment et en bonne santé sans ajouter quoi que ce soit, tout ce qui s’ajoute est un surplus. » [10]. D’ailleurs, Clément d’Alexandrie, lettré de l’église du IIIème siècle souligne que ce n’est pas celui qui possède beaucoup qui est riche, mais celui qui donne, car « riche n’est pas celui qui a et qui garde, mais celui qui donne ; l’homme est heureux en donnant non pas en gardant. »[11].

Nous ne devons pas nous laisser guider par l’esprit de l’époque où nous vivons, où l’égoïsme individualiste, le pernicieux assouvissement des envies et l’isolement de notre prochain sont de faux modes de vies qui conduisent l’homme, non pas vers la vraie richesse, mais vers son échec en tant qu’être communautaire, devenant un être incapable de voir le monde comme un cadeau de Dieu, à partager avec son prochain, en accomplissant la parole de l’Évangile, comme nous encourage le Saint Apôtre Paul : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ » (Galates 6 : 2). Le remède pour dépasser ces faux modes de vie égoïste, c’est l’effort commun de se libérer du péché de l’avarice en voyant la présence du Christ dans notre prochain afin de vivre véritablement le mystère de l’Église en tant que corps du Christ.

Mes bien-aimés fidèles,

Notre Église est constamment attentive aux problèmes de la société et offre au chrétien des solutions concrètes pour sa croissance spirituelle, mais aussi pour assurer ce qui lui est indispensable dans la vie, en tant que support nécessaire à son ascension spirituelle. Dans un premier temps, nous devons redécouvrir, en ce sens, notre vocation de missionnaires, de confesseurs et d’annonciateurs de l’amour de notre Sauveur Jésus Christ en défendant la vraie foi de notre Église face à toutes les attaques de notre société contemporaine sécularisée et fragmentée.

Nous vivons aujourd’hui des temps où nous devons être de plus en plus sensibles à la souffrance de notre prochain à l’intérieur duquel c’est le Christ Lui-Même qui souffre. Nous devons comprendre que l’enseignement de la foi, appris très tôt, au sein de la famille et à l’école aux cours d’éducation religieuse, doit être transposé dans des œuvres de charité. Soyons attentifs à l’amour du Christ pour l’homme et ne soyons pas indifférents à la souffrance de notre frère affligé, affamé et nu (cf. Matthieu 25 : 35 – 46), car « le Christ attache tellement d’importance à ce que nous respections et que nous aimions nos semblables, qu’il en a fait la mesure selon laquelle nous serons jugés : ʻʻJe vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faitesʼʼ » (Matthieu 25 : 40)[12].

Comme nous le savons déjà, notre Église a étendu ses activités sociales, caritatives et philanthropiques pour aider les nécessiteux et les malades, elle a continué son action de soutien aux paroisses pauvres dans notre pays et à l’étranger et, lorsque le besoin s’est fait ressentir, elle est intervenue pour aider les familles qui ont souffert suite aux catastrophes naturelles, aux inondations ou aux glissements de terrain, que nous avons connus en 2014. Toutes ces activités ont été possibles grâce aux efforts, à l’amour et à la générosité de chacun d’entre vous, témoignée à ces « plus petits frères » (Matthieu 25 : 40) de notre Sauveur Jésus Christ.

C’est pour cela qu’avec amour paternel nous encourageons tous les prêtres de nos églises, les membres des conseils et des comités paroissiaux, ainsi que tous les fidèles orthodoxes des paroisses ou les pèlerins qui se rendent aux monastères, à continuer ensemble, cette année aussi, la belle tradition de notre Église d’organiser une collecte de fonds dans toutes les paroisses du Patriarcat Roumain, à partir de ce Dimanche de l’Orthodoxie et jusqu’à la fête de l’Annonciation. Les sommes collectées, destinées aux nécessiteux, seront rassemblées dans le Fonds Central Missionnaire, dont le but est d’appuyer l’activité missionnaire, éducative et d’intérêt public des paroisses et des monastères se trouvant sur le territoire de notre pays ou à l’étranger, pour le bien de notre Église Orthodoxe Roumaine.

Nous prions pour que notre Seigneur, Dieu de miséricorde, récompense la générosité de « tous ceux qui font des dons et de bonnes œuvres dans les saintes églises de Dieu »[13] pour que nous grandissions dans l’amour du Christ et du prochain et pour que nous arrivions, le jour de Sa Sainte Résurrection, remplis de paix et de joie. Nous vous remercions pour votre générosité, nous vous souhaitons de progresser dans l’ascension spirituelle du saint Carême de Pâques et prions que Dieu vous bénisse :

«Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous! Amen !» (2 Corinthiens 13:13)

LE PRESIDENT DU SAINT-SYNODE DE L’ÉGLISE ORTHODOXE ROUMAINE
† D A N I E L
Archevêque de Bucarest,
Métropolite de Munténie et de Dobroudgéa,
Lieutenant du trône de Césarée de Cappadoce,
Lieutenant de l’Archevêque de Timisoara et Métropolite du Banat et
Patriarche de l’Église Orthodoxe Roumaine

† Teofan
Archevêque de Iassy et Métropolite de Moldavie et de Bucovine

† Laurenţiu
Archevêque de Sibiu et Métropolite d’Ardeal

† Andrei
Archevêque de Vad, Feleac et Cluj et Métropolite de Cluj, Maramures et Salaj

† Irineu
Archevêque de Craiova et Métropolite d’Olténie

† Ioan
Archevêque de Timisoara et Métropolite du Banat

† Petru
Archevêque de Kichinev, Métropolite de Bessarabie et Exarque

† Iosif
Archevêque orthodoxe roumain d’Europe occidentale
et Métropolite orthodoxe roumain d’Europe occidentale et méridionale
16/11/14  Lettre pastorale du Saint-Synode

† Serafim
Archevêque orthodoxe roumain d’Allemagne, d’Autriche et du Luxembourg
et Métropolite orthodoxe roumain d’Allemagne, d’Europe du Centre et du Nord

† Nifon
Métropolite honoraire, Archevêque de Târgoviste et Exarque patriarcal

Teodosie
Archevêque de Tomis

† Pimen
Archevêque de Suceava et de Radauti

† Irineu
Archevêque d’Alba Iulia

† Varsanufie
Archevêque de Râmnic

† Ioachim
Archevêque de Roman et de Bacau

† Ciprian
Archevêque de Buzau et de Vrancea

† Calinic
Archevêque d’Argesh et de Muscel

† Casian
Archevêque du Bas Danube

† Timotei
Archevêque d’Arad

† Nicolae
Archevêque orthodoxe roumain des deux Amériques

† Justinian
Archevêque honoraire, Évêque orthodoxe roumain du Maramures et de Satmar

† Corneliu
Évêque de Husi

† Lucian
Évêque de Caransebes

† Sofronie
Évêque orthodoxe roumain d’Oradea

† Nicodim
Évêque de Severin et Strehaia

† Vincenţiu
Évêque de Slobozia et de Calarasi

† Andrei
Évêque de Covasna et de Hargita

† Galaction
Évêque d’Alexandria et de Teleorman

† Ambrozie
Évêque de Giurgiu

† Sebastian
Évêque de Slatina et de Romanati

† Visarion
Évêque de Tulcea

† Petroniu
Évêque de Salaj

† Gurie
Évêque de Deva et de Hunedoara

† Daniil
Évêque- suppléant (administrateur) du diocèse Dacia Felix

† Siluan
Évêque orthodoxe roumain de Hongrie

† Mihail
Évêque orthodoxe roumain d’Australie et de Nouvelle-Zélande

† Siluan
Évêque orthodoxe roumain d’Italie

† Timotei
Évêque orthodoxe roumain d’Espagne et du Portugal

† Macarie
Évêque orthodoxe roumain d’Europe du Nord

† Varlaam Ploieşteanul
Évêque-vicaire patriarcal

Ieronim Sinaitul
Évêque-vicaire patriarcal

† Timotei Prahoveanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Bucarest

† Calinic Botoşăneanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Iassi

† VACANT
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Sibiu

† Vasile Someşeanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Vad, Feleac et Cluj

† Paisie Lugojeanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Timisoara

† Antonie d’Orhei
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Kichinev

† Marc Neamţeanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché orthodoxe roumain d’Europe occidentale

† Sofian Braşoveanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché orthodoxe roumain d’Allemagne, d’Autriche et du Luxembourg

† Emilian Lovişteanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Râmnic

† Ioachim Băcăuanul
Évêque-vicaire de l’Archevêché de Roman et de Bacau

† Ioan Casian de Vicina
Évêque-vicaire de l’Archevêché orthodoxe roumain des deux Amériques

† Iustin Sigheteanul
Évêque-vicaire du Diocèse orthodoxe roumain du Maramuresh et de Satmar

† Ignatie Mureşeanul
Évêque-vicaire du Diocèse orthodoxe roumain d’Espagne et du Portugal

NOTES :


[1] Leonid Uspensky, Théologie de l’icône dans l’Église Orthodoxe, Ed. Anastasia, Bucuresti 1994, p. 99.

[2] 4e stichère de « Seigneur, j’ai crié vers toi », petits vêpres du 1er dimanche du grand carême (Triodion).

[3] Michel Quenot, L’icône, fenêtre sur l’absolu, Ed. Enciclopedică, Bucureşti, 1993, p. 57.

[4] Pr. prof. Ene Branişte, La théologie des icônes, dans „Studii Teologice”, nr. 3-4/1952, p. 180-181.

[5] Saint Jean Damascène, Trois traités contre les iconoclastes, III, 2, traduction Pr. Dumitru Fecioru, EIBMBOR, Bucureşti, 1998, p. 123.

[6] Ibidem, p. 41

[7] Saint Jean Chrysostome, Homélie à la Nativité du Seigneur, dans « Homélies », traduction par Pr. D. Fecioru, col. „Izvoarele Ortodoxiei”, vol. 5, Tipografia cărţilor bisericeşti, Bucureşti, 1942, p. 10

[8] Abba Pimène, 148, dans  Paterikon ou les Apophtègmes des pères du désert,version en roumain Ed. Polirom, Iaşi, 2003, p. 291.

[9] Pr. prof. Dumitru Stăniloae, La suprême appréciation de son prochain, version en roumain, vol. „Culture et spiritualité”, col. Œuvres complètes III, Ed. BASILICA, Bucureşti, 2012, p. 99.

[10] Saint Jean Chrysostome, Homélie à II Corinthiens 15, traduit par l’archiprêtre Theodosie Ploeşteanu, Bucureşti, 1910, p. 195.

[11] Clément d’Alexandrie, Le pédagogue, III, VI, 35, 5, traduction par Pr. Dumitru Fecioru, în col.
PSB, vol. 4, EIBMBOR, Bucureşti, 1992, p. 326.

[12] Pr. prof. Dumitru Stăniloae, art. cité, p.100.

[13] Cf. La Liturgie de Saint Jean Chrysostome, dans Eucologue, EIBMO, Bucureşti, 2012, p. 151

25 Février 2015

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